1) Je m’accorde un vrai petit plaisir. Pas d’interdit, ça déprime ! Le fromage, le chocolat, ou encore le saucisson vous manquent ? Plutôt que de laisser monter la frustration. accordez-vous un moment de pure dégustation : achetez de la top qualité, mettez en scène et en valeur votre aliment plaisir, respirez 3 fois et dégustez. Fermez les yeux, concentrez-vous à 100 % sur les sensations. Laissez vos papilles s’imprégner des saveurs, de la texture et patientez une minute avant d’avaler. Laissez le plaisir vous envahir, monter au cerveau, mais ne vous resservez pas.
2) Je rééduque mon cerveau aux frustrations. Pour avoir la banane devant ses endives braisées et son poisson vapeur, faites-vous un film, façon spot de pub : choisissez une bonne musique d’ambiance (toujours la même pour que le cerveau imprime), choisissez un bel objet emblématique (jolie assiette, carafe…) de votre nouvelle façon de manger. Fredonnez, souriez… Recommencez et recommencez… Soyez convaincue, à long terme, c’est vous qui serez gagnante ! À force de répéter la mise en scène, dès que les endives arriveront, votre organisme va se mettre à sécréter des endorphines, hormones du plaisir. Facile non.
3) Je me détends avant les repas. Pour éviter de manger sous le coup d’émotions perturbatrices, prenez l’habitude d’effectuer un petit rituel « nettoyant » avant le repas. Commencez par évacuer les tensions : debout pieds écartés de la largeur du bassin, inspirez et tendez vos bras devant vous les pouces dressés (comme pour faire du stop). Poumons pleins, retenez le souffle en imaginant que toutes les tensions se concentrent dans vos pouces. Expirez doucement en descendant les bras, puis remontez-les de chaque côté du corps, tout en ouvrant et tournant les paumes vers le ciel. Écartez bien les doigts et visualisez les tensions s’en aller. Terminez par une marche de 5 minutes : inspirez sur 3 pas, puis expirez sur 3 autres.
4) Je déprogramme mes grignotages. Vous avez mangé par désœuvrement, pour calmer vos nerfs après une réunion ou une dispute ? Notez dans un carnet les circonstances de votre grignotage, les émotions associées à l’événement, et inscrivez 3 choses que vous auriez pu faire à la place. Par exemple écouter une chanson que vous aimez, téléphoner à votre meilleure amie, vous laver les mains. Ce qui compte c’est de vivre ses émotions (pas de les ravaler !) sans recourir à la nourriture.
5) J’oxygène mes cellules. L’oxygène est le « number one » des compléments alimentaires pour maigrir ; ce sont les globules rouges qui le transportent. Sans oxygénation des tissus, pas de combustion des calories, pas de transformation en énergie, et donc pas de possibilité de brûler les graisses. Pour faire le plein d’oxygène, aérez les pièces tous les jours, baladez-vous en forêt, dans des espaces verts, pratiquez la respiration abdominale pour augmenter le volume d’air inspiré et testez le Bol d’Air Jacquier : c’est un accélérateur de la fixation et du transport de l’oxygène. Dans la perte de poids, il booste la fonte de la masse grasse.
6) J’applique la règle des 100 mastications. Faites comme, Horace Fletche, entré dans l’histoire des régimes grâce à sa méthode révolutionnaire : mâcher chaque bouchée 100 fois avant de l’avaler. Loin d’être farfelu, ce « truc » augmente la sécrétion d’enzymes salivaires, ce qui assure une meilleure digestion, entretient la flore intestinale, et laisse le temps au signal de la satiété (20 minutes) d’être enregistré par l’hypothalamus. Globalement, vous consommez 20 % de nourriture en moins à chaque repas ! Horace a perdu 30 kilos de cette manière.
7) Je fais une promenade digestive. C’est un précepte santé de la médecine traditionnelle chinoise. La marche après les repas prévient les stagnations alimentaires, évite de s’éterniser à table (et de se laisser tenter par un deuxième dessert) et stimule le Qi digestif ! Attention, il ne s’agit pas de tricoter de la gambette vite et fort, (ce serait contre productif), mais au contraire de marcher lentement. 100 pas à raison d’une enjambée de 50 à 60 cm, cela fait 500 à 600 m, à parcourir sans hâte, en 10 à 15 minutes.
8) Je laisse 2 heures entre le dîner et le coucher. Se coucher sitôt la dernière bouchée avalée gêne la digestion et le sommeil. Et ça favorise le stockage car le taux de sucres dans le sang reste élévé pendant la nuit. Alors que si vous avez fini de digérer deux heures au moins avant d’aller au dodo, votre organisme pourra brûler ses réserves au cours du mini-jeûne nocturne. Et pour limiter encore plus les dégâts, dînez léger.
9) Je reste sur ma faim. En Asie, et notamment dans l’île d’Okinawa, un modèle de diététique, on sort de table avant d’avoir le ventre plein et de ressentir la satiété complète. On appelle ça faire « hara hachi bu ». C’est un bon exercice, pour prendre conscience de son corps, alléger la digestion et diminuer la ration calorique. Pour y parvenir, il suffit de repérer le moment où le plaisir de manger devient moins intense, même si on ressent une petite faim résiduelle. La sensation est fine, il faut être attentif à ses sensations. Adoptez des temps de pause pour évaluer les sensations de plaisir et de rassasiement.