La coach Valérie Orsoni nous explique les aliments qu’il faut privilégier et ceux qu’il faut bannir de son alimentation quand on veut perdre quelques kilos en peu de temps. L’objectif n’est pas de déséquilibrer son alimentation mais d’identifier les aliments qui sont vraiment bon pour le corps.
On élimine la viande
Pendant ce programme, on élimine tous les aliments acidifiants. Et la viande l’est particulièrement. En outre, la viande rouge apporte des graisses saturées, et on la mange le plus souvent avec des garnitures grasses (frites, gratin de pommes de terre, salade très assaisonnée…) Cap donc sur le poisson, les fruits de mer et coquillages, et les protéines végétales bien sûr.
Stop aux produits laitiers
Pendant ces trente jours de programme, on stoppe les produits laitiers. Entiers, ils rajoutent des lipides inutiles à l’alimentation et dans tous les cas, ils peuvent entraîner des fermentations et ballonnements à cause de leur lactose (principal sucre des produits laitiers). Préférez les « yaourts » au soja, les laits végétaux (amande, soja, riz…). Si vous avez une yaourtière, vous pouvez préparer vos « yaourts » grâce à des ferments spécifiques (Nat-Ali en magasins bio).
On adopte des menus sans gluten
« Lors du processus de digestion, des enzymes s’activent dans l’estomac puis dans le duodénum pour dégrader les protéines, explique Valérie Orsoni. Mais la protéine de blé, la gliadine, est si particulière qu’elle va résister et arriver quasiment intacte dans l’intestin. Elle y est absorbée avec les autres protéines qui, elles, sont sous forme de peptides et d’acides aminés. Chez certaines personnes, non intolérantes, elle peut malgré tout déclencher une sensibilité au gluten (maux de ventre, lourdeurs, ballonnements…). D’autres protéines, comme celles de l’orge, du seigle ou de l’avoine, peuvent provoquer la même réaction. » Pendant ces trente jours, on supprime donc le pain et les pâtes, qu’on remplace par des galettes de sarrasin, du riz, du quinoa…
Zéro alcool
Des calories vides, un effet acidifiant sur l’organisme, une charge glycémique élevée… L’alcool est parfaitement inutile pour l’organisme. Et autant un verre de vin rouge peut apporter des antioxydants, autant un Mojito ou une Pina Colada iront directement s’installer dans les capitons. Pas question !
Plus de produits à base de levure
« La levure présente dans les aliments (pains, pâtisseries, viennoiseries…) encourage le développement du candida albicans, explique Valérie Orsoni. Cette levure peut être présente dans l’organisme sans causer de dommages, mais en excès, elle a pour conséquence de fatiguer l’organisme ». Le candida pourrait aussi, par différents biais, encourager la prise de poids et la rétention d’eau. Ainsi, les menus proposés ne contiennent aucun produit renfermant de la levure (le bicarbonate de soude et la levure chimique ne posent pas de souci).
10 fruits et légumes par jour
Parce qu’ils sont riches en fibres et en composés drainants et diurétiques, on augmente la consommation de fruits et de légumes (idéalement, bios). « Je n’aime pas compter, précise Valérie Orsoni. L’essentiel, c’est que 10 fruits et légumes différents soient présents dans vos menus chaque jour, peu importe la quantité ». Outre leur apport en vitamines et minéraux, leurs fibres solubles leur confèrent des propriétés coupe-faim. Une fois dans l’estomac, elles absorbent le liquide environnant et gonflent, procurant une sensation de rassasiement. On les trouve en bonnes quantités dans les pommes, les agrumes, les aubergine, les carottes, les courgettes…
Des poissons sauvages sinon rien
Le poisson, c’est bon, mais à condition qu’il soit bien nourri et qu’il ne concentre pas de polluants. On préfère donc les petits poissons, comme les anchois et les sardines, ainsi que les poissons sauvages d’Alaska et ceux issus d’élevages bio. En revanche, on évite de consommer trop souvent des poissons carnivores et de rivière, qui contiennent du mercure et des polluants (thon, espadon, daurade…).
Des légumineuses
Les protéines végétales sont vos alliées détox. Elles apportent beaucoup de fibres, d’où une meilleure élimination, et (un peu) de graisses insaturées, bénéfiques. Vous pourrez trouver la totalité des acides aminés nécessaires à l’organisme grâce à diverses associations : céréales + légumes secs (riz + haricots rouges façon chili, boulgour + pois chiches façon couscous…), céréales + oléagineux (pâtes aux pignons, riz + pistaches façon riz à l’indienne…). Pensez aussi au quinoa et au sarrasin, qui contiennent tous les acides aminés essentiels.
Des infusions drainantes
Dans la journée, buvez de l’eau, du thé, des tisanes (celle aux queues de cerises est particulièrement diurétique) ou mieux encore, du sobacha. A base de sarrasin, cette boisson santé traditionnelle au Japon est riche en minéraux, en fibres solubles et en rutine, un flavonoïde bon pour la circulation du sang. Sans caféine, elle peut se boire à tout moment de la journée.
Des glucides à indice glycémique bas
Les aliments à IG élevé favorisent le stockage. On limite donc les sucreries, mais aussi les féculents très cuits ou réduits en purée (riz blanc et pâtes blanches trop mous, purée de pommes de terre…), les pains blancs, de mie et briochés… On conserve donc des féculents au moins deux fois par jour mais on choisit des céréales « brutes » (quinoa, sarrasin…) et des légumes secs (lentilles, pois chiches, haricots secs…) En plus d’être rassasiants, l’énergie apportée par ces derniers est facilement brûlée et non stockée.